Selon les prévisions de la FNAIM, une baisse de 10 à 15 % des transactions immobilières est à prévoir en 2023.
Un ralentissement des transactions
Depuis septembre 2021, les transactions continuent leur ralentissement. Malgré cela, le marché immobilier se maintient à un niveau encore relativement élevé.
Fin février 2023, 1 083 000 ventes avaient ainsi été réalisées sur 12 mois, soit une baisse de 9 % sur un an.
« Nous maintenons notre prévision d’une baisse de 10 à 15 % des ventes en 2023, ce qui correspond entre 950 000 et un million de ventes », annonce la FNAIM. A noter que la baisse se fait surtout ressentir dans l’Ouest. Là où les prix et les transactions avaient le plus augmenté, et le Nord du pays.
Selon la FNAIM, le marché poursuit en effet son ajustement et sa régulation qui entraîne une baisse des prix.
Il faut dire que sur ces 5 dernières années, et notamment à la suite de la crise sanitaire, les prix ont fortement augmenté en France avec une hausse de 26 % en moyenne, soit 4,7 % par an.
Une baisse des prix relative et les signes d’un marché rassurant
Depuis février 2023, la FNAIM a observé une baisse des prix à l’échelle nationale de 0,6 %.
« C’est le signe qu’il n’y a pas de blocage et que les vendeurs acceptent la nouvelle donne du marché et discutent avec les acheteurs, dont les capacités d’achat sont sous pression. On assiste à un changement de dynamique et un rééquilibrage du marché au profit des acheteurs, avec une plus grande prise en compte des coûts annexes au logement », analyse la FNAIM.
La baisse des prix devrait rester modérée, selon la FNAIM. Puisque le marché de la transaction est en difficulté à cause de la hausse significative des taux. Et pas forcément dû à la situation économique qui n’est en réalité pas si mauvaise : chômage relativement bas, croissance légèrement positive…
L’immobilier, une valeur refuge
« Le marché peut compter sur le statut de valeur refuge de la pierre, et le rôle qu’il peut jouer pour préparer sa retraite. Par ailleurs, la baisse de la production neuve et la hausse du stock de logements neufs est de nature à modérer la baisse des prix de l’ancien », conclut la FNAIM.
Source : journaldelagence.com