Une étude menée par l’association Dinamic, émanation du Conseil supérieur du notariat et de la chambre des notaires de Paris, a calculé l’impact de la performance énergétique d’un bien immobilier sur son prix de vente.
Elle a retenu des biens de même typologie vendus en 2014 et a ensuite comparé la différence de prix selon l’étiquette énergétique, en prenant comme base un bien affichant une étiquette D, plutôt moyenne et la plus répandue selon les notaires.
Attention les résultats de cette étude sont à voir avec prudence compte tenu du faible échantillon de cette étude.
Mais le résultat de l’étude est là. Pour les maisons, la décote, qui varie selon les régions, va de 5 % à 18 % pour des biens affichant la moins bonne note (F ou G), par rapport à l’étiquette D.
Pour les appartements, l’impact est un peu moins flagrant (de 2 % à 14 %, selon la région).
A contrario, les maisons qui affichent une très bonne performance énergique (affichant une étiquette AB) se vendent de 5 % à 12 % plus cher.
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