Bilan de l’année 2015
Dans l’ancien comme dans le neuf, l’année 2015 marque une embellie sur le marché immobilier. L’activité repart et les prix se stabilisent.
En 2015, Les transactions immobilières sont reparties à la hausse grâce à une légère diminution des prix et des taux de crédit toujours attractifs.
Sur un an, à fin septembre 2015, selon les notaires, les prix des appartements anciens reculent de 1,7 % en France, 1,3 % en Ile-de-France et 2,1 % en province. Et, d’après les projections des notaires, à fin janvier 2016, sur un an, ils se stabiliseraient, en France, pour les appartements et seraient en légère hausse, pour les maisons.
En terme de volume, en France et en 2015 les ventes dans l’ancien « devraient finir l’année en hausse de 5 % autour de 730.000 transactions contre 690.000 en 2014, et ce sans hausse de prix de l’immobilier ». Jean-François Buet, président de la Fnaim, en décembre dernier.
Dans le neuf, la reprise est plus franche, dopée par les investisseurs locatifs et grâce au succès du dispositif fiscal Pinel.
Les taux de crédit très bas ont largement contribué à cet essor. D’après l’Observatoire du Crédit Logement-CSA, les taux ont atteint à fin décembre 2015, en moyenne 2,20 % (contre 2,38 % en décembre 2014), toutes durées confondues et hors assurance.
Perspectives 2016
Selon le dernier baromètre Crédit Foncier / CSA publié le 4 janvier 2016, 67% des professionnels de l’immobilier se disent optimistes pour l’évolution du marché du logement cette année en France, contre seulement 35% en janvier 2015. Ce sondage a été réalisé du 24 novembre au 2 décembre auprès de 400 professionnels de l’immobilier : agents immobiliers, lotisseurs, promoteurs, constructeurs de maisons individuelles, gestionnaires de patrimoine…
Cette perpective s’explique par plusieurs facteurs : la stabilisation des prix, l’assouplissement du prêt à taux zéro (PTZ) depuis le 1er janvier et les taux de crédits immobiliers toujours très bas.
Du coté des prix de l’immobilier, 61% des professionnels anticipent une stabilisation des prix dans le neuf (16% de baisse) contre 45% dans l’ancien (39% de baisse). Du côté des transactions, la plupart d’entre-eux visent une stagnation, que ce soit dans le neuf ou l’ancien (respectivement 44% et 53%)…
Sources : Le monde / Les échos.fr