Sans conteste, la crise du Covid-19 et les confinements successifs ont rebattu les cartes de nos attentes générales. C’est d’autant plus vrai en termes d’habitat et d’investissements immobiliers.
L’immobilier reste une valeur refuge et l’immobilier locatif une source de revenus complémentaires, en temps de crise comme dans la perspective de la retraite.
En effet, les futurs acheteurs de leur résidence principale ont revu, depuis un an, leurs critères d’achat. La motivation première est sans conteste l’amélioration de leur cadre de vie.
Effet confinement oblige, les acheteurs veulent en effet un extérieur (balcon, jardin…). Et désormais, plus de la moitié d’entre eux recherchent une maison.
Selon une récente étude SeLoger, 48% des acheteurs s’orientent vers les agglomérations de -20 000 habitants. Alors qu’ils n’étaient que 16% en mai dernier.
On distingue plusieurs « profils » d’acheteurs : les retraités/les boomers, les télétravailleurs et les actifs sans télétravail.
Les retraités sont les plus mobiles, les plus solvables aussi et peuvent s’éloigner à plus de 100km de leur lieu actuel.
Les télétravailleurs sont en majorité des cadres urbains qui recherchent un habitat dans un rayon inférieur à 100 km autour de leur lieu de travail, avec surtout une pièce fermée en plus. Ils sont tout aussi attentifs à la connexion internet.
Enfin, les actifs sans télétravail, quant à eux, souhaitent s’approcher dans un rayon de 20km de leur lieu de travail.
Avec la crise du Covid-19, le télétravail s’impose comme un nouveau mode de travail pérenne pour une partie des Français. Et s’il est trop tôt pour dire que nous assistons à un exode urbain, il est certain qu’il y aura un avant et un après Covid.
Malgré l’incertitude de l’avenir, une étude BVA révèle que les Français veulent maintenir leur souhait d’investir dans l’immobilier cette année. L’envie de verdure, d’espace ou simplement les niveaux bas des taux du crédit immobilier les y encouragent.
Sources : franceinfo / lavieimmo.com / seloger.com