« L’engouement des Français pour la pierre s’est encore confirmé » a indiqué le notaire Thierry Delesalle présentant les chiffres de l’immobilier ancien pour le 2ème trimestre.
Ces chiffres (établis par les notaires et l’Insee) témoignent d’un marché plutôt résistant pendant une période marquée par le confinement de fin mars à début mai contre la propagation du coronavirus.
Une bonne reprise après le confinement
Pendant des semaines, aucune visite n’a pu avoir lieu. Pour autant, le nombre de transactions ne s’est pas effondré, ce qui semble indiquer une bonne reprise du marché.
Sur la période de 12 mois achevée fin juin, 1,01 million de logements s’étaient vendus, un chiffre en baisse par rapport au pic atteint fin 2019 à plus de 1,05 million.
Mais il se maintient au-dessus du seuil symbolique du million, franchi en début d’année dernière, et reste donc à un haut niveau par rapport aux dernières années.
Les prix en hausse de 5,7%
Surtout, les prix, qui ne cessent d’augmenter depuis 2015, n’ont observé aucun ralentissement.
Au contraire, entre avril et juin, les prix ont progressé de 5,7% par rapport à un an plus tôt (selon l’indice établi en commun par les notaires et l’Insee).
Cette évolution présage néanmoins peu de l’évolution du marché à venir. Même si le marché se prépare à une accalmie, les acteurs ne croient guère à un éffondrement à venir. Mais chaque territoire ne va pas réagir de la même manière…
Source : Challenges