Pour aller plus loin dans la rénovation énergétique, il existe le prêt avance rénovation.
Ce prêt est destiné aux propriétaires à revenus modestes. Il complète la part du coût des travaux non couverts par les aides (MaPrimeRénov’, primes des certificats d’économie d’énergie, aides locales, éco-prêt à taux 0, TVA à 5,5 %) finançant la rénovation des passoires thermiques, soit les logements classés F ou G au diagnostic de performance énergétique.
Ce prêt, peut aller de 3 500 € à 30 000 €, en fonction des banques. Il permet de faire réaliser des travaux sans avancer leur charge, même partiellement, ni au démarrage ni ultérieurement.
Le remboursement est reporté à la vente du bien, ou à la transmission (lors d’une succession).
Son taux d’intérêt est au maximum de 2 %, et il est assorti d’une hypothèque sur le logement concerné, complétée d’une garantie de l’État à hauteur de 75 % du montant du crédit, au cas où la valeur du bien ne le couvrirait pas.
Le prêt avance rénovation est accordé sous conditions de ressources maximum :
– Pour une personne seule : 19 565 € (25 714 € en Île-de-France)
– Pour un couple : 28 614 € (37 739 € en Île-de-France)
– Pour un foyer de 4 personnes : 40 201 € (52 925 € en Île-de-France)
Le montant pris en compte est le revenu fiscal de référence, figurant en haut à gauche, sur la page de garde de l’avis d’imposition.
A ce jour, seuls le Crédit Mutuel et la Banque postale proposent le prêt avance rénovation.
Source : service-public.fr